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le camping-car dans tous ses états

Les ronds-points, ou plutôt les carrefours giratoires

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Ils sont néfastes pour nos très chers véhicules, mais aussi pour l'environnement !

Un rond-point est une place circulaire dont le centre est orné d'un édicule (statue, fontaine). L'orthographe de ce mot composé contient bien un trait d'union entre ses deux éléments qui prennent chacun un "s" au pluriel : "des ronds-points".

Cette dénomination est donc un abus de langage car, dans le cas qui nous intéresse, c'est d'un carrefour giratoire dont il est question, "kroas kent tro" en langue bretonne, littéralement "croisement de route qui fait le tour". Ces "giratoires", " fleurissent dans toutes les localités françaises, mais aussi étrangères.

Mais revenons à ces carrefours giratoires. Outre leur coût tant excessif pour leur création que prohibitif pour leur entretien (c'est pas grave, c'est le contribuable qui paie), ils sont souvent inutiles et mal situés, et parfois uniquement mis en place pour ralentir la circulation : plus il y a de véhicules, plus ont veut brider leur circulation au lieu de la fluidifier. Ces giratoires sont sources de nuisances sonores en raison de l'accélération des véhicules à leur sortie, et par conséquent nuisibles pour l'environnement : leur bilan carbone contribue par ces accélérations, qui n'existeraient pas sans leur présence, à produire des rejets de gaz et autres particules tant décriés par les écologistes et médecins pneumologues. Il est étonnant que les grands spécialistes ne se soient pas encore penchés sur cette question, eux qui voudraient tout mettre en oeuvre pour limiter ces rejets !!!

Outre ces inconvénients, les véhicules qui les empruntent subissent des dégâts jusqu'à présent insoupçonnés : lors de leur trajectoire courbe à l'intérieur du giratoire, toujours dans le même sens vers la gauche, le véhicule s'appuie sur les roues de droite, l'appui sur les roues de gauche ne s'effectuant que brièvement lors de la sortie du giratoire. Les roulements à billes des roues subissent des contraintes d'autant plus importantes que le véhicule est lourd, et nos très chers camping-cars, en permanence chargés au maximum, sont les premières victimes. Pourquoi ? D'une part, parce que leur diamètre est, dans la majorité des cas, beaucoup trop petit. D'autre part, simplement parce que les châssis porteurs n'ont pas été étudiés, tant au niveau de ces roulements à billes que pour les suspensions et le système de freinage d'ailleurs, pour rouler ainsi en permanence en pleine charge dans une courbe aussi prononcée : au lieu de truffer ces porteurs d'électronique et de gadgets de tous poils, les constructeurs feraient mieux d'en améliorer la solidité et la sécurité.

Et donc voici que les propriétaires de certains véhicules s'aperçoivent que ces roulements deviennent défectueux à assez brève échéance, soit vers 40 000 km pour les Renault Master Type II (de 1998 à 2010) notamment. Quand on découvre que pour traverser la ville de Montaigu sur le trajet de Nantes à La Rochelle, normalement, sans emprunter l'autoroute, pas moins de 9 carrefours giratoires viennent troubler notre balade : imaginez le massacre généré sur les roulements !!! Et il y en a près de 30 entre ces deux grandes villes ! Et même si vous prenez l'autoroute, vous n'y échapperez pas car vous devrez passer par ces giratoires tant pour y accéder que pour en sortir...

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