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le camping-car dans tous ses états

L'isolation

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De l'isolation thermique d'un camping-car

Alors que l'on nous pond des normes énergétiques draconniennes pour la conception des habitations, personne ne s'en préoccupe pour nos camping-cars. Un camping-car est un véhicule habitable... en toutes saisons. S'il ne bénéficie pas d'une isolation thermique correcte, la température intérieure risque d'atteindre certains sommets en été tout en devenant digne de celle d'une chambre froide en hiver. C'est pour cela que les constructeurs de nos chers véhicules rivalisent d'ingéniosité pour isoler les cellules, mais pas les cabines des porteurs, tout en trouant les toits de vastes puits de lumière et autres lanterneaux : la chaleur extérieure pénètre vaillamment en été et le chauffage s'évertue à maintenir une douce température en hiver moyennant une débauche d'énergie, gaz ou gasoil. Pour s'en convaincre, il suffirait de prendre un cliché en infra-rouge des camping-cars stationnés en hiver afin de mettre en évidence les pertes thermiques.

Tout d'abord, les constructeurs automobiles devraient doter les véhicules porteurs destinés à être aménagés en camping-cars d'une isolation thermique digne des meilleures normes énergétiques, soit de l'ensemble du véhicule s'il s'agit d'un fourgon, soit des parois de la cabine s'il s'agit d'un profilé ou d'une capucine : portes latérales, montants, cloison entre cabine et moteur, doubles-vitrages athermiques.

Puis les constructeurs de camping-cars devraient abandonner cette mode des puits de lumière et autres lanterneaux : toute ouverture dans le toit est source de pertes énormes de chaleur car l'air chaud s'engouffre par ces ouvertures, que ce soit dans un sens ou dans l'autre. Il ne sert donc pas à grand-chose d'incorporer des matériaux isolants performants si on permet à la chaleur de rentrer ou de  s'en aller et que l'on est obligé de dépenser des quantités énormes d'énergie pour maintenir une température correcte dans la cellule. Certes, le confort hivernal satisfait grandement la quasi-totalité les propriétaires des véhicules de loisirs, mais lorsqu'ils doivent remplacer la bouteille de gaz tous les 5 ou 6 jours, l'ambiance n'est plus la même. Si l'on a opté pour un, voire deux réservoirs de GPL, il ne reste plus qu'à quitter l'aire de stationnement pour rejoindre une station-services... Ensuite, le réfrigérateur fontionnant avec 3 énergies devrait être abandonné et remplacé par un modèle à compression afin d'éliminer toute ouverture source de pertes thermiques : les fameuses grilles d'aération, à moins d'installer le réfrigérateur selon les nomes de son fabricant, c'est-à-dire avec un joint permettant de l'isoler de l'extérieur et de supprimer toute entrée d'air dans la cellule. Ce joint ayant un coût d'achat et de montage, il est simplement omis par les constructeurs et cela simplifie l'assemblage. Quant à la porte de la cellule, aucune information n'est disponible quant à son isolation thermique. Seules, les baies latérales à double vitrage peuvent limiter les déperditions de chaleur, encore faut-il qu'elles restent hermétiques dans le temps.

Les camping-caristes veulent un camping-car pour y vivre "comme à la maison" : les normes similaires à celles de la maison doivent donc s'y appliquer, notamment au niveau de l'isolation thermique.

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