De la stabilité des aires de stationnement !
Souhaitant partir quelques jours à bord de notre camping-car, nous avons pris, ce 18 février 2006, la direction de la Pointe Saint Matthieu et avons choisi de stationner sur l’aire de Plougonvelin, ancien camping converti en aire de stationnement payante (c’est toujours 4 € les 24 heures). Nous avons donc tenu compagnie aux deux camping-cars déjà stationnés.
La nuit, la pluie a bercé notre sommeil et a continué toute la journée du dimanche. Il a bien fallu quitter cette aire pour continuer notre périple. Démarrage, patinage puis labourage furent les trois étapes précédant notre départ. Vous auriez vu l’état du terrain ! Deux magnifiques ornières sculptaient une partie de l’aire de stationnement, dévoilant ainsi notre trajet à travers... le pâturage. Pourtant le sol semblait stable et nous nous étions déjà déplacés pour opter pour cet emplacement supposé stabilisé. Mais ce ne fut semble-t’il pas suffisant ! Le sol retenait une partie de l’eau et s’était détrempé.
Méfiance donc en périodes pluvieuses sur ces aires de stationnement : ne pas hésiter à rebrousser chemin pour chercher un bon parking bien goudronné ou bitumé et ne pas risquer de rester embourbé, au grand dam des réglementations absurdes, à moins que les législateurs ne vous paient la dépanneuse ou sortent le tracto-pelle. La structure du sol est donc un critère supplémentaire pour l’établissement du cahier des charges d’une aire de stationnement. Ce genre de problème n’existe pas à Camaret par exemple, par contre les aires de Lampaul Plouarzel et Plogoff présentent aussi cet inconvénient d’un sol non suffisamment stabilisé car issues de campings reconvertis. Il en est de même pour les campings car peu d’entre eux disposent d’emplacements stabilisés pour camping-cars.
