Première découverte des Gorges du Tarn et des Grands Causses

• 16 avril : nous prenons sous la pluie la direction de Nantes, puis Poitiers. A la sortie de Poitiers, il est environ 18h et nous recherchons une étape. A un rond-point, un panneau indicateur affiche une localité dotée d’une aire de services : Neuil l’Espoir. L’aire de stationnement est idéalement située à proximité d’un parc paysager et d’un plan d’eau. Sa proximité du centre de la localité permet d’accéder rapidement à pied aux commerces. Plusieurs camping-cars sont déjà stationnés. Le sol herbeux est stabilisé par des dalles alvéolées laissant pousser l’herbe. L'aire de services est bien moins lotie : le positionnement des camping-cars pour la vidange des eaux usées est très délicat et la grille petite et mal placée, de plus le sol est boueux.

• 17 avril : nous reprenons la route et la pluie nous rejoint en fin de journée. Nous faisons étape à Campagnac dans l’Aveyron. L’aire est assez bien signalée, elle se trouve derrière la Gendarmerie (où un camping-car est stationné) et jouxte le camping municipal. Il s’agit d’un parking bitumé, plat et arboré. Le calme nocturne est assuré.

• 18 avril : nous continuons notre trajet en direction de Sainte Enimie que nous atteignons vers midi après avoir découvert les premiers lacets menant vers les Gorges du Tarn. Le parking en bordure du Tarn étant interdit la nuit, nous décidons de faire étape à Florac en suivant la départementale. L’aire de Florac est bien indiquée : il s’agit d’un parking proche du cimetière et du centre ville, il est déjà occupé par quelques camping-cars. Après avoir visité le centre ville, nous y passerons une nuit perturbée par des pluies torrentielles.

 

• 19 avril : après avoir vérifié la bonne étanchéité de notre véhicule, ce qui n'est pas le cas du voisin anglais... armé d'un pistolet de mastic... pour colmater les "fuites"... nous reprenons la balade des Gorges du Tarn en direction de La Malène en passant par Sainte Enimie : les pluies de la nuit dernière ont fait déborder le Tarn qui inonde le parking. A La Malène, nous optons pour le camping municipal : 8 € plus le chien et les taxes de séjour, soit 8,70 €. Il fait beau, le soleil brille : nous pouvons enfin profiter des magnifiques paysages !

• 20 avril : après une nuit très calme, nous prenons la direction des causses que nous arpenterons un peu dans tous les sens, mais la pluie revient. Nous décidons de retourner à Florac pour y passer la nuit.
• 21 avril : nous nous rendons à Mende où l’aire de stationnement est également en bordure de rivière. Après une visite du centre ville, nous prenons la direction de Millau. La portion d’autoroute gratuite facilite le trajet mais nous la quittons avant le péage du Pont sur lequel nous ne passerons donc pas. L’aire de stationnement est bien indiquée mais chaque emplacement est étroit et délimité par des barres en bois qui nécessitent quelques manoeuvres susceptibles de s'avérer délicates pour les véhicules un peu longs.
• 22 avril : nous visitons Montpellier Le Vieux : il faut quand-même pas mal crapahuter et les tarifs des visites sont un peu exagérés. Le mauvais temps nous incite à commencer à remonter vers l’Ouest. Nous prenons la direction de Figeac et faisons étape à Villeneuve d’Aveyron sur la grande place ombragée qui reçoit les camping-cars. Cette aire est bien mal indiquée et seul le hasard nous a permis de la découvrir, heureusement que la ville est petite ! En bordure de la route d’accès à la nationale, elle est bruyante au petit matin.

• 23 avril : direction Périgueux puis Lugon où la propriété viticole du Château Canevault nous permettra de faire une étape bien plus calme. Nous y effectuerons quelques achats puis prendrons la direction du domicile pour y arriver en fin de journée.

Lors de ce périple de quelques 2250 kilomètres, notre camping-car a démontré ses qualités routières et son confort, il est fort dommage que le carburant soit devenu un produit de luxe, sinon nous serions partis plus tôt et restés quelques jours de plus !