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Autocaravane

le camping-car dans tous ses états

Notre pratique du camping-car

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Nous avons expliqué dans un article précédent comment est née cette passion. Voyons maintenant la manière dont nous la vivons : les critères de choix de notre véhicule, notre façon de l'utiliser.

Quels ont étés nos critères de choix de nos camping-cars ?

Notre premier camping-car, la capucine Autostar Athenor 491, a été choisi en raison de l'âge de nos enfants : 3, 7 et 10 ans. Son implantation convenait pour une famille avec de jeunes enfants.

3 ou 4 ans plus tard, nous commencions à nous sentir un peu à l'étroit et nous avons souhaité changer de véhicule. Nous avons opté pour une implantation permettant d'accueillir deux adultes et deux, voire trois adolescents, tout en ayant la possibilité d'avoir des couchages séparés : la capucine Fleurette remplissait complètement cette mission. La preuve : elle nous a servi pas moins de 8 années au cours desquelles deux de nos trois enfants nous ont accompagnés quasiment à chaque sortie, que se soit le temps d'un week-end ou pendant 2 à 3 semaines lors de vacances scolaires.

Pour notre troisième camping-car, les motivations ont été un peu différentes : les enfants grandissent, notre fille vit dans son appartement et rentre progressivement dans la vie active, son frère commence à travailler, seul le plus jeune est susceptible de nous accompagner encore un an ou deux. Nous avons opté pour un véhicule confortable et de mise en oeuvre aisée : nous voulions un lit permanent et la possibilité d'accueillir un, voire deux de nos enfants au cas où ils souhaiteraient se joindre à nous lors d'une sortie. Ajoutés à ces critères, un certain nombre de réflexions sur la conception et la sécurité des camping-cars nous ont conduits à choisir une troisième capucine du constructeur Bolloré Motorhome trop tôt disparu.

Comment vivons-nous en camping-car ?

Les destinations lors des week-ends sont en général à moins de deux heures de route de notre domicile, ce qui nous limite à la Bretagne. Cela nous permet de prendre le temps de découvrir "l'Armor", "l'Argoat", des "pays" que nous ne pourrions visiter en voiture dans les mêmes conditions.

Les traversées des départements lors des balades plus longues ont beaucoup aidé les enfants à connaître la géographie de la France, mais aussi d'un petit bout d'Espagne, de la Belgique du "Plat Pays" aux "montagnes" de la région des Fagnes, des Pays Bas. Les visites et balades nous ont permis de connaître, en plus des paysages,  les gastronomies, les architectures, les traditions, les gens, les climats des régions visitées.

Nous fuyons les endroits bruyants : la proximité d'une route fréquentée, d'un bar, d'une discothèque, d'une église dont les cloches sonnent chaque demi-heure, voire chaque quart d'heure... Nous évitons les lieux sales, les endroits herbeux où il y a des risques d'enlisement, les rassemblements de camping-cars. Nos étapes sont choisies dans les listes que l'on peut trouver sur Internet, et dans la mesure où ce n'est pas une aire de regroupement où des dizaines de camping-cars sont entassés, ou encore les "points poubelles municipaux" ponctués de lâchers de bouteilles nocturnes ou matinaux, ainsi que du passage du camion de ramassage au petit matin. S'il n'y a pas d'autre solution, nous recherchons un petit coin tranquille où nous ne gènerons pas les riverains. En dernier recours, le camping municipal à prix abordable nous permettra avantageusement de nous étaler et de profiter de notre barbecue à gaz si la météo le permet... S'il est quasiment improbable d'en trouver dans les régions hyper touristiques, cela est beaucoup plus aisé dans les régions moins fréquentées. Si aucune de ces solutions n'est accessible, nous allons voir plus loin. Il est donc nécessaire d'effectuer quelques repérages dans les régions que nous ne connaissons pas : au fur et à mesure de nos découvertes, nous savons où faire étape si nous y revenons, à condition que le lieu ne nous soit pas devenu interdit ! De même, lors d'un trajet assez long, nous devons trouver un lieu pour l'étape nocturne si nous faisons le trajet en deux ou plusieurs jours : là aussi, nous avons quelques repères car il est fréquent d'emprunter les mêmes grands axes routiers.

  Un cygne noir

Coucher de soleil

Nous effectuons vidanges et pleins d'eau potable systématiquement dans les aires de services de plus en plus nombreuses, ou lors de notre passage dans un camping. En principe, cela s'effectue tous les trois jours. Nous ne vidons jamais en-dehors des installations prévues à cet effet.

Nous préparons le véhicule avant le départ : vérification du fonctionnement des divers équipements, plein d'eau potable, préparation de la cassette des WC, rangement des vêtements et des vivres dans leurs placards respectifs, remise à niveau de la cave... Juste avant de démarrer, nous vérifions la fermeture et le verrouillage de tous les ouvrants extérieurs et intérieurs : baies latérales, placards, tiroirs. Dès notre retour de balade, nous effectuons les vidanges, vidons le frigo du contenu qui ne doit pas y rester, et récupérons les vêtements et le linge à laver. C'est ensuite l'heure du nettoyage extérieur et intérieur. Il nous a été conseillé de nettoyer la cellule polyester avec de l'eau dans laquelle on ajoute un peu de liquide vaisselle, biodégradable si possible : l'efficacité nous a surpris, ce liquide ayant un pouvoir dégraissant, un bon rinçage en élimine tout résidu.

Lorsqu'il n'est pas utilisé, notre camping-car est stationné chez nous, dans la cour. En saison froide, il est alimenté en 220V afin de compenser le manque de soleil. Nous laissons fonctionner le frigo en permanence et le chauffage est programmé de manière à ce que la température ne descende pas au-dessous de 10°. Dans les modèles précédents, nous avions disposé un petit radiateur électrique soufflant, réglé approximativement à la même température. Nous vérifions régulièrement le bon fonctionnement de tous les équipements de manière à ne pas avoir de mauvaise surprise lors de notre départ. C'est aussi pour cette raison (les mauvaises surprises) qu'une caisse à outils et quelques accessoires sont en permanence dans un coffre.

Que nous a apporté cette pratique du camping-car ?

  • Tout d'abord, et comme expliqué plus haut, les enfants ont beaucoup appris, sur la géographie bien sûr, mais aussi sur le respect de la nature, les gens, l'architecture, la faune, la flore qu'ils ont appris à observer.
  • Ensuite, la capacité limitée de la réserve d'eau potable nous a obligés à économiser l'eau : nous avons inconsciemment appliqué ce principe à la maison, ce qui a contribué à diminuer notablement notre facture d'eau !
  • Le gabarit et le poids du véhicule nous ont incités à mieux respecter le Code de la Route : nous tenons aussi à notre Permis de Conduire si nous voulons continuer à campingcarer. Nous prenons le temps pour suivre notre trajet : si l'on n'arrive pas aujourd'hui, on arrivera demain, ce n'est pas un problème, on dispose du gîte et du couvert ! Et les routes françaises sont belles, nous en profitons pour admirer les paysages. Nous n'empruntons donc jamais, ou très rarement, les autoroutes à péage, seulement sur de petits parcours tels que les contournements de grandes villes.
  • Les divers incidents survenus à bord de nos véhicules nous ont obligés à apprendre à bricoler pour réparer nous-mêmes ce qui pouvait l'être : diagnostiquer une fuite d'eau, de gaz, consolider une poignée d'accès à la cellule fixée contre un panneau de bois par des vis sans rondelles, etc... Les trois premiers mois sont très riches en petits incidents de ce genre : c'est la période de "rodage" ! Ils sont, en général, réparables très facilement et nous permettent de découvrir le véhicule dans ses moindres recoins. Nous n'avons dû retourner à la concession pour une réparation que très rarement et seulement au cours de ces premiers mois, soit parce que la panne était difficile à localiser (fuite de gaz sous le chassis) soit pour remplacer un élément sous garantie (antenne satellite).

En conclusion, la pratique du camping-car nous a permis de passer des vacances de manière que nous considérons idéale : si une région ne nous plait pas, s'il fait mauvais, on va voir ailleurs, ce qui n'est pas chose aisée lorsque l'on a effectué une réservation de gîte ou dans un camping. Nous profitons de notre véhicule lorsque nous le souhaitons : il est toujours prêt à partir, il suffit de se décider quelle que soit la météo. De plus, s'il fait mauvais chez nous, il peut faire beau ailleurs : "il faut aller voir" comme disait Jacques Brel. Sans le camping-car, il n'est pas certain que nous partirions en vacances étant donnés les prix des locations en gîtes ou en camping. De plus, nous ne pourrions profiter de nombreux week-ends tout au long de l'année. Chaque sortie est une évasion : on coupe tous les ponts avec la vie quotidienne, le travail, les voisins, etc... Nous profitons pleinement de ces moments, même le temps d'un court week-end. On fait le vide, on se change les idées, on revient en pleine forme.

 



Nos deux premiers camping-cars | Notre vision du camping
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